A obsessão russa não me abandona. Ultimamente, demoro-me pelo
folclore daquele que considero o povo mais literário do mundo. Depois de ler
alguns contos, recomendaram-me MYTHES RUSSES, de Elizabeth Warner. Trata-se de
um livro pequenino, muito acessível, embora o título seja algo enganoso –
Folclore Russo seria mais adequado – e a abordagem seja bastante superficial relativamente
alguns tópicos. Serve, no entanto, o propósito introdutório que buscava para
entender o modo como o cristianismo, em vez de erradicar, assimilou os elementos pagãos da Rússia arcaica. Assim,
ao invés de se extinguir, a potente concepção animista da natureza, a crença na
magia e o culto dos mortos sobreviveu através da ortodoxia popular.
Algumas passagens são deliciosas, como por exemplo esta:
“De tous
les espirits attachés à des lieux particuliers, la rusalka est un des plus complexes. Dans une
certaine mesure, la perception de cette figure s’est trouvée édulcorée par les
récits romantiques du XIXe siècle parlant de séduisantes nymphes aquatiques et
surtout par le littérature classique et ses sirènes. L’origine véritable de son
nom reste imprécise, bien que les spécialistes contemporains penchent pour une dérivation
de l’ancienne fête slave dédiée aux morts, appelée rusalii.
Dès le
XIXe siècle, les chercheurs avaient établi que les rusalki étaient des
créatures spectrales, des espirits des morts plutôt que des divinités de l’eau.
Cependant, la nature de ces âmes mort fut à l’origine d’un débat qui dura
longtemps. Beaucoup d’ethnographes, aux XIXe et au début du XXe siècle,
soutenaient qu’à l’époque pré-chrétienne toute personne qui mourait pouvait
devenir une rusalka.
Finalement, D. K. Zelenin établit que, comme le montrent clairement les sources
tirées de la culture populaire, il n’es possible de considérer les rusalki que comme des morts impurs et plus
particulièrement comme les spectres de femmes noyées.
(…)
Les
descriptions des rusalki, que
l’on trouve dans toutes les régions de
Russie, les présentent comme d’attirantes jeunes femmes, beautés evanescentes au
visage pâle et délicat, à la peau translucide, effet à la fois de leur nature
spectrale et de leur longue résidence ao fond des eaux ou des lacs, bien loin
de la lumière du soleil.
(…)
En effet,
étant privées d’amour, eles pouvaient se transformer en vengeresses assassines,
en séduisant les jeunes hommes de leurs charmes dénudés, en les hypnotisant de
leurs chants semblables à ceux des sirènes ou en criant négligemment des noms d’hommes
tandis qu’elles sautillaient de branche en branche. Les hommes qui répondaient
à ces appels étaient attirés dans l’eau et noyés. Toutefois, les rusalki ne tuaient pas toujours leurs victimes
masculines, réservant leur malveillance aux jeunes femmes. Parfois, elles
saisissaient tout simplement un jeune homme sous les aisselles et le chatouillaient
sans pitié. Cette attitude faisant tellement partie du portrait traditionnel de
la rusalka que, dans certaines
régions de la Russie, on appelait celle-ci la«chatouilleuse».
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